Les terres de l’ours

Monts Cantabriques : L’extrémité ouest de la population d’ours eurasiatiques abrite 225 individus. Le noyau occidental est en augmentation, celui de l’est est menacé.

Pyrénées : La fragile population francoespagnole compte 50 individus issus de lâchers d’animaux slovènes.

Alpes : Entre frontière suisse, Trentin italien et Autriche, 60-78 ours majoritairement réintroduits sont établis à l’est de la chaîne alpine. Objectif : reconnexion à la population slovène et dinarique.

Apennins : L’effectif des plantigrades dans les Abruzzes, en Italie centrale, est de 40-50 individus.

Scandinavie : Une population de 2 350- 2 500 ours est recensée en Norvège et surtout en Suède.

Finlande : On compte 2 200 ours, principalement au contact de la Carélie russe. Effectif stable.

Pays baltes : 700 individus habitent l’Estonie et la Lettonie. La population se maintient.

Russie : 36 000 ours vivraient encore en Russie européenne, à l’ouest de l’Oural, partie intégrante de la plus grande population au monde qui s’étend jusqu’au Kamtchatka.

Carpates : La Roumanie, la Pologne, la Slovaquie et la Serbie se partagent avec l’Ukraine une importante population d’environ 8 000 ours.

Entre Dinarides et Pinde : Sept pays de l’ouest des Balkans abritent une population de 2 500- 3 000 ours. La Slovénie à elle seule en compte environ 750.

Est des Balkans : La Bulgarie, la Serbie et l’est de la Grèce comptent entre 468 et 665 plantigrades.