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Villes vivantes

Vive les balcons !

Mathilde Planchat, spécialiste de la biodiversité urbaine, nous livre quatre ­inspirations pour faire d’un modeste balcon un havre de vie dans la ville.

Mathilde Planchat, spécialiste de la biodiversité urbaine, nous livre quatre ­inspirations pour faire d’un modeste balcon un havre de vie dans la ville.

Réduire l’éclairage

« La nuit, la majorité de la biodiversité est active. L’idéal serait de fermer ses volets pour ne pas avoir d’éclairage inutile sur le balcon. Désorientés par la lumière, les insectes vont se taper aux vitres.énormément meurent la nuit à cause de la pollution lumineuse. Si vous préférez garder des lampes d’ambiance, ça peut être joli, veillez bien à ce qu’elles ne soient pas tournées vers le ciel pour ne pas nuire aux chauves-souris notamment. »

Aider le moineau

« Les populations de moineaux se sont effondrées depuis quelques dizaines d’années. Cet oiseau vient facilement sur le balcon. Il existe de grands nichoirs qui permettent à plusieurs couples de nicher l’un à côté de l’autre puisque le moineau vit en petite colonie. Il faut juste accepter d’avoir un balcon plutôt animé une partie de l’année. »

Réhabiliter le lierre

« L’idéal est de planter diverses espèces végétales, si possibles locales et cultivées sans pesticides, tout en apportant une variété entre arbustes, plantes grimpantes... Le lierre est un très bon choix. Si on lui met à disposition une petite structure pour grimper, cette plante offre un gîte lors de vagues de chaleur et une floraison très tardive et appréciée des pollinisateurs. Ses fruits nourrissent aussi les oiseaux en hiver. Contrairement à ce que l’on pense, il n’abîmera pas une façade lisse, en bon état. »

Multiplier les gîtes

« Une bonne idée pour favoriser les insectes, c’est d’avoir plein de petits refuges. Cela permet de limiter une proximité trop forte entre individus et une transmission accrue de maladies et parasites. Je conseille la boîte de conserve que l’on nettoie, puis dans laquelle on installe de petites niches creuses ou des tiges à moelle qui vont par exemple permettre d’accueillir des abeilles solitaires. Mettre un paillage végétal au pied de ses plantations va aussi offrir un gîte frais pour des insectes lors des journées chaudes. »

Le saviez-vous ?

Mathilde Planchat est l’auteure du guide " Agir pour la nature, terrasses et balcons ", à paraître aux éditions de la Salamandre au printemps 2025.

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Couverture de La Salamandre n°281

Cet article est extrait de la Revue Salamandre

n° 281  Avril - Mai 2024
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