18 araignées à voir tout au long de l’année
A chaque saison, on peut observer des araignées très variées aussi bien de par leur forme que leur comportement. La preuve en dessins.
A chaque saison, on peut observer des araignées très variées aussi bien de par leur forme que leur comportement. La preuve en dessins.
Tigrée d’automne…
Nom Argiope frelon ou épeire fasciée
longueur mâle : 10-20 mm femelle : 5-9 mm
Mode de vie Tisse une toile signée d’un zigzag de soie épaisse (stabilimentum). S’accouple de juillet à août. Le mâle meurt peu après, parfois dévoré par sa partenaire. La femelle pond jusqu’à un millier d’œufs dans deux à trois cocons. Les jeunes se développent à l’intérieur en hiver. Ils en sortent en avril-mai.
Habitat Milieux ensoleillés et humides comme les Prés Maréchaux (aussi friches, prés, landes, pelouses). A cette saison, on observe les dernières femelles, immatures, cocons et toiles dans les hautes herbes.
… et aussi
Profitez des belles journées pour chercher les araignées dans votre jardin. La plupart des adultes ont disparu, mais vous pourriez encore observer une araignée à baldaquin (1), suspendue sous sa toile dans un buisson. Dans les herbes, découvrez la nouvelle génération d’épeires feuille de chêne (2). Dans la maison, vous pouvez compter toute l’année sur la tégénaire noire (3), la zygielle des fenêtres (4) ou le pholque (5).
Planquée d’hiver…
Nom Drassode lapidicole
longueur mâle : 10-15 mm femelle : 7-13 mm
Mode de vie Chasse au sol durant la nuit. Attaque des proies parfois imposantes avec ses crochets venimeux. Se reproduit au printemps et en été. La femelle garde son cocon dans sa loge diurne. Les jeunes se dispersent à l’automne. Seuls les immatures passent l’hiver dans une retraite de soie, ensevelie sous la litière.
Habitat Milieux ouverts et ensoleillés, comme le talus près du château. A cette saison, on observe les immatures qui sortent chasser lors de redoux.
… et aussi
Vous verrez peu d’araignées se promener dans le voisinage. La plupart voient leur métabolisme ralentir à cause des basses températures et se terrent dans divers abris. Le mieux est de les laisser tranquilles. Mais, au moindre redoux, certaines sortent pour se nourrir. Ouvrez l’œil et vous verrez peut-être, dans votre cave, l’amaurobe féroce (1) au fond de sa toile entonnoir, des araignées-loups comme la pardose forestière (2) en pleine chasse parmi les feuilles du sous-bois ou de petites épeires des fissures (3) qui se remettent à tisser leur piège.
Cruelle printanière…
Nom Thomise variable
longueur mâle : 8-11 mm femelle : 3-5 mm
Mode de vie Chasse à l’affût sur les fleurs et s’attaque aux butineurs. La femelle est capable de changer de couleur : du jaune au blanc, et inversement. Elle peut se parer de taches roses.
Habitat Sur les fleurs de milieux variés, à diverses hauteurs, comme dans la prairie de Charquemont. A cette saison, on observe les adultes chasser à l’affût et s’accoupler. En été, les jeunes peuvent se disperser par ballooning.
... et aussi
Il n’y a que l’embarras du choix ! Vous trouverez des araignées partout et pourrez les observer très facilement, car elles sont toutes de sortie. Dans les prés, soyez attentif pour dénicher la reine du camouflage micrommate émeraude (1) ou encore la pisaure admirable (2). Sur les murs de la maison, vous rencontrerez peut-être la saltique arlequin (3).
Plongeuse estivale…
Nom Argyronète
longueur mâle : 9-13 mm femelle : 15-20 mm
Mode de vie Seule araignée au monde à vivre sous l’eau. S’installe dans une nappe de soie arrimée à la végétation qu’elle remplit d’air grâce aux bulles emprisonnées dans ses soies et qu’elle façonne en cloche de plongée. Remonte rarement à la surface. Nage pour chasser des larves d’insectes et autres invertébrés, plutôt la nuit.
Habitat Milieux aquatiques à faible courant, dotés d’une végétation bien développée et d’une eau non polluée, comme dans le marais du Varot. A cette saison, l’argyronète se reproduit, mais il est difficile de l’observer, car elle reste sous l’eau.
… et aussi
L’été, c’est la saison des araignées ! L’occasion ou jamais de passer votre jardin au peigne fin. L’épeire diadème (1) y installe souvent sa toile dans les herbes. L’agélène labyrinthique (2) préférera la tisser entre les graminées ou dans un buisson. A la tombée de la nuit, vous aurez peut-être la chance d’observer la dysdère safranée (3) chasser les cloportes dans votre cave.
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Cet article est extrait de la Revue Salamandre
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