Chapeaux en déroute
A l'instar des fleurs, certains champignons paient un lourd tribut à l'intensification des cultures. François Ayer, mycologue fribourgeois, s'intéresse au phénomène depuis plusieurs années.
A l'instar des fleurs, certains champignons paient un lourd tribut à l'intensification des cultures. François Ayer, mycologue fribourgeois, s'intéresse au phénomène depuis plusieurs années.
Quels changements observez-vous sur le terrain ? Un véritable appauvrissement de la biodiversité de champignons des prés : des espèces banales comme certains psilocybes et agrocybes se développent parfois en grande quantité tandis que d'autres plus rares disparaissent rapidement. Pourquoi cette banalisation ? Ce sont surtout les épandages d'engrais qui favorisent certaines espèces nitrophiles, au détriment des champignons plus sensibles qui ne peuvent prospérer que dans les pâturages maigres. Ces disparitions sont-elles définitives ? Difficile à dire. Ce qui est sûr, c'est qu'il

La suite de cet article est disponible pour les abonnés à la Revue Salamandre
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous
Comment accéder aux articles en illimité ?
Soutenez un média indépendant,
Abonnez-vous à la Revue Salamandre
et créez votre compte en ligne, c’est tout !
A partir de 39€ / an
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous

Cet article est extrait de la Revue Salamandre
Catégorie
Vos commentaires
Ces produits pourraient vous intéresser
Poursuivez votre découverte
La Salamandre, c’est des revues pour toute la famille
Plongez au coeur d'une nature insolite près de chez vous
Donnez envie aux enfants d'explorer et de protéger la nature
Faites découvrir aux petits la nature de manière ludique
merci de ne pas les utiliser sans l'accord de l'auteur
Pour commenter sans créer de compte, il vous suffit de cliquer dans la case « nom » puis de cocher la case « je préfère publier en tant qu’invité ».