Clac clac clac!
Le ramage de la cigogne ne se rapporte pas à son plumage. La preuve par l’oreille avec l’audionaturaliste Boris Jollivet.
La cigogne blanche est dépourvue de muscle trachéo-bronchial autour du syrinx. Résultat, il lui est impossible de chanter. Pour combler cette condition de grande muette, le célèbre échassier joue des claquettes avec son bec. On dit aussi qu’elle craquète. Ces percussions de mandibules se font le plus souvent en renversant la tête sur don dos. L’os hyoïde glisse alors en arrière et forme une caisse de résonance. Le son produit peut porter jusqu’à 500 mètres. Les craquètements ont plusieurs fonctions : salutations du couple, défense, alerte et peur.
La partition de la cigogne compte également quelques sons gutturaux et surtout des chuintements, miaulements et grincements de cigogneaux.
Sur cet enregistrement de Boris Jollivet, vous pouvez écouter les chuintements des jeunes puis des craquètements d’adultes puis un envol.
Source : La Cigogne blanche (P. Etiennet & P. Carruette chez Delachaux & Niestlé).
A lire La Salamandre 227 ou à écouter l’orchestre des animaux sur le web
Photo en une : Fabrice Cahez
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