5 arbres à reconnaître en vacances
Sur la route des vacances, il fait bon de s’arrêter à une table de pique-nique à l’ombre d’un arbre. Mais, est-ce un pin parasol ou un pin maritime ? Du littoral à la montagne, apprenez à reconnaître cinq espèces de nos régions.
Sur la route des vacances, il fait bon de s’arrêter à une table de pique-nique à l’ombre d’un arbre. Mais, est-ce un pin parasol ou un pin maritime ? Du littoral à la montagne, apprenez à reconnaître cinq espèces de nos régions.




Sur le littoral, le pin maritime
Au sud-ouest de la France, non loin des vagues de l’océan Atlantique, un arbre règne depuis le XIXe siècle sur la gigantesque forêt des Landes de Gascogne : le pin maritime. Sa plantation massive, alors imposée par Napoléon III, avait notamment pour but d’assainir les marécages.
On reconnaît ce conifère à ses fruits pointant vers le sol, et à son écorce fissurée et pourprée sur un tronc courbé. Ses aiguilles, longues de 12 à 25 cm et groupées par deux, sont d’une couleur gris-vert pâle.
Le pin maritime se rencontre dans les forêts chaudes à influence maritime, avec un climat doux et humide. Il s'épanouit sur des sols de préférence acides, du granit ou du sable. Cette essence d’arbre aide d’ailleurs à fixer les dunes en stabilisant le sol.
À ne pas confondre avec le pin parasol, dont les cônes sont plus ronds. Son écorce forme de grandes plaques orangées.


Dans la chaleur, le châtaignier
Très commun en France, le châtaignier se fait plus rare en Suisse : vous l’y rencontrerez surtout au sud, dans les Alpes. Cet arbre nécessite de la chaleur et craint les gels tardifs. Un peu douillet, oui, mais cela ne l’empêche pas de s’illustrer en termes de longévité : certains individus peuvent dépasser les 1 000 ans.
Pas besoin d’être un·e expert·e pour le reconnaître : ses feuilles, luisantes dessus, se distinguent d’abord par leur longueur située entre 15 et 20 cm. Leur bord est marqué par des dentelures se terminant par un cil. Le fameux fruit, la châtaigne, est contenu dans une bogue hérissée de longues épines piquantes.
À ne pas confondre avec le marronnier dont le fruit, le marron d’Inde, est toxique. Celui-ci est contenu dans une bogue dont les courts piquants sont inoffensifs. Par ailleurs, les feuilles du marronnier ne sont pas dentelées.




À la campagne, l’érable sycomore
Qui ne s’est jamais amusé à lancer des pluies d’hélicoptères dans les airs ? En réalité, ce fruit ailé, que porte notamment l’érable sycomore, est appelé samare. Au-delà de ces considérations ludiques, les samares sont un bon moyen de distinction entre les différentes espèces d’érable : chez le sycomore, les deux ailes forment un angle presque droit.
Ses feuilles à cinq lobes triangulaires, elles, rappellent celles du platane. De même, son écorce se détache avec l’âge, ce qui lui vaut son nom de pseudoplatanus.
Représentant le plus répandu du genre Acer en Europe, le sycomore se rencontre aussi bien en plaine qu’en montagne.
À ne pas confondre avec l’érable champêtre, dont les ailes des samares forment un angle plat. Les lobes de ses feuilles sont aussi plus arrondis.




À la montagne, le mélèze
Pas exigeant, le mélèze ! Des sols pauvres tels que les pentes instables de montagne ou les couloirs d’avalanche suffisent à son bonheur. On le reconnaît à sa silhouette conique, dessinée par des branches dont les rameaux pendent sous elles. En automne, le mélèze d’Europe se pare d’une belle couleur jaune.
Ses petites aiguilles sont regroupées par touffes de 20 à 40. Il est le seul conifère de nos régions à les perdre à l’arrivée de la saison froide. Son tronc, lui, est recouvert d’une écorce brun-gris. La présence du lichen Letharia vulpina, qui s’y plaît particulièrement, y apporte des touches de jaune fluo.
À ne pas confondre avec l’arolle, dont les jeunes cônes femelles sont d’une couleur bleutée, tandis que ceux du mélèze sont rosés. Ses aiguilles sont attachées par cinq.




Dans la forêt, le chêne pédonculé
En automne, les balades en forêt s’accompagnent souvent d’agréables craquements sous les pieds. Ce concert naturel est orchestré par les chênes, dont les fruits, les glands, tapissent alors le sol. Un banquet régalant des animaux allant du mulot au sanglier.
Quercus robur, le chêne pédonculé, fait partie de cette noble famille. Facilement reconnaissables, ses feuilles sont munies de chaque côté de trois à six lobes arrondis. Ce chêne peut atteindre 50 m de hauteur, l’équivalent d’un bâtiment de 15 étages.
À ne pas confondre avec le chêne sessile. Les quatre à huit lobes de ses feuilles sont moins profonds que ceux des feuilles de son cousin. Contrairement aux glands de Quercus robur, les siens sont sans pédoncule, attachés directement au rameau.
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