Un petit air d’Afrique
On ne sort pas indemne du Bois de Chênes de Genolier. Car, ici, le temps se noie dans le reflet des arbres sur l’eau rousse et se perd sur les sentes des bêtes noires.
On ne sort pas indemne du Bois de Chênes de Genolier. Car, ici, le temps se noie dans le reflet des arbres sur l’eau rousse et se perd sur les sentes des bêtes noires.
Je suis déjà venue ici. C’était l’été, il y a au moins sept ans. J’étais en compagnie du cinéaste animalier Samuel Monachon. Une chaleur moite enveloppait les étangs et les marais du Bois de Chênes. Je me souviens comme d’hier de l’odeur profonde qui s’échappait des roseaux et de la tension de nos sens à l’affût des bêtes noires. Samuel connaissait tous les sangliers du coin. Eux devaient connaître sa caméra et la savoir inoffensive. Furtivement, ils se sont montrés avant la nuit tombée. Ce fut pour moi un moment exceptionnel, privilège du Bois de Chênes. Mangr

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