Revue Salamandre n° 288 – Huit pieds sous les mers
« Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue », écrivait Victor Hugo. En effet, le poulpe, comme on l’appelle aussi, est une réalité qui dépasse la fiction. De son anatomie incomparable à son système cérébral et nerveux des plus troublants, il ressemble davantage à une créature extraterrestre qu'à un animal qui peuple nos océans. On vous raconte tout, ou presque, sur cette étrange bestiole a... huit bras.
« Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue », écrivait Victor Hugo. En effet, le poulpe, comme on l’appelle aussi, est une réalité qui dépasse la fiction. De son anatomie incomparable à son système cérébral et nerveux des plus troublants, il ressemble davantage à une créature extraterrestre qu'à un animal qui peuple nos océans. On vous raconte tout, ou presque, sur cette étrange bestiole a... huit bras.
C'est un peu un être de tous les fantasmes, que l'on connaît assez peu finalement. La pieuvre ? Le poulpe ? Commençons par dire que ces deux appellations désignent le même animal. Ensuite, ajoutons qu'il existe de multiples espèces : le poulpe commun, que les plongeurs peuvent apercevoir assez facilement sur les bords de la Méditerranée ou de l'Atlantique, mais aussi le poulpe tacheté, qui fréquente les mêmes eaux, ou encore le poulpe blanc, parmi les espèces les plus pêchées dans la grande bleue.
Malgré leur riche diversité, toutes les pieuvres ont un point commun : elles possèdent... huit bras et neuf cerveaux. Oui, c'est complètement fou et dans ce nouveau numéro de la Revue Salamandre nous vous racontons comment fonctionne leur corps si étrange à nos yeux, mais fruit d'une longue évolution. Dans les océans, les céphalopodes - la grande famille de mollusques marins dont la tête est munie de bras - sont apparus il y a 500 millions d'années, bien avant les dinosaures. Leur adaptation à la vie sous-marine est donc exceptionnelle. Saviez-vous que les poulpes peuvent par exemple changer leur couleur ou même le relief de leur peau en 0,2 seconde ? Ainsi, le temps d'un éclair, le poulpe commun peut prendre l'apparence d'un rocher. Un pouvoir incroyable qui leur permet de chasser en embuscade ou d'échapper à un prédateur.
Pour ceux qui ont un peu la trouille de ces tentacules - qui sont en fait des "bras" - il y a des histoires qui se passent sur la terre ferme dans ce numéro. Le dessinateur naturaliste Justin Piveteau nous livre ainsi son magnifique carnet d'affût de la bondrée apivore. Un rapace migrateur qui passe l'été dans nos contrées et se régale de... guêpes et abeilles. Là encore l'évolution lui a donné un sacré pouvoir, quand on imagine la douleur que serait la digestion d'une salade de guêpes pour Homo sapiens...
On vous souhaite une bonne lecture à l'ombre d'un arbre aux heures chaudes d'un bel après-midi d'été !

Dans ce numéro également
MISSION NATURE : La vipère des sommets (FR) Une lueur d'espoir pour l'ombre chevalier (CH)
L’AIR DU TEMPS : Pourquoi peut-on voir des aurores boréales dans nos régions ?
TOUT PRES D’CI : La buse croqueuse de guêpes
L’INFOGRAPHIQUE : Les bienfaits de la nature pour le corps humain
HISTOIRES D’IMAGES : Sur la plage, ne pas marcher sur des œufs
DOSSIER : Huit pieds sous les mers
GRAND ANGLE : Trombinoscope lacustre dans les eaux du Léman
J'OBSERVE : Le lucane cerf-volant
CREATIONS VEGETALES : Les mille rayons du millepertuis
COURRIER DESIRABLE : Nos réponses à vos questions

Cet article est extrait de la Revue Salamandre
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