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Bestiaire des cavernes
L’édito de Julien Perrot: hier comme aujourd’hui, les peintres animaliers dessinent la vie
Dans son édito consacré au dossier sur l'art pariétal et le bestiaire des cavernes, Julien Perrot, fondateur de la Salamandre, fait le parallèle entre l'art de nos ancêtres paléolithiques et les peintres animaliers actuels.
Dans son édito consacré au dossier sur l'art pariétal et le bestiaire des cavernes, Julien Perrot, fondateur de la Salamandre, fait le parallèle entre l'art de nos ancêtres paléolithiques et les peintres animaliers actuels.
Plage de coquillages blancs, eau cristalline, on dirait presque les Maldives... Sauf qu’aujourd’hui, il y a des manchons de givre sur la tige des roseaux et une méchante bise qui souffle sur le lac. Une femme est accroupie sur le rivage. Dans ses mains, un carnet et un simple crayon. Au bout d’un moment, elle lève une paire de jumelles pour observer la pêche des grèbes et les querelles sonores de quelques foulques macroules. Un instant, la flèche turquoise d’un martin-pêcheur fait escale devant le rideau de la roselière.
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Sans une seule hésitation, son crayon court sur la feuille blanche. Comme par enchantement, il fait apparaître des yeux, des plumes, des pattes. Tout un bestiaire parfaitement saisi dans ses mouvements. Bientôt, l’artiste sort de son sac une boîte d’aquarelle pour que des couleurs animent ses esquisses.
Les peintres animaliers nous font ralentir
À la Salamandre, nous portons depuis toujours un grand respect pour les peintres animaliers, celles et ceux qui n’hésitent pas à braver les éléments pour dessiner le vivant. À notre époque saturée d’images futiles et de plus en plus trafiquées, leurs œuvres authentiques ont une grande valeur. Elles peuvent nous aider à porter un autre regard, à ralentir, à nous reconnecter à nos cousines et cousins sauvages.
La pureté de certains de leurs traits a même le pouvoir de nous relier à l’art de nos ancêtres paléolithiques. Quel lien vertigineux à travers des millénaires... À ces grands peintres de la Préhistoire, nous sommes heureux de dédier le dossier de notre 291e numéro. Chapeau bas aux artistes d’hier comme à celles et ceux d’aujourd’hui.
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Cet article est extrait de la Revue Salamandre
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