Traquez les indices de présence des pics

Bec puissant et cou musclé, les pics sont bien équipés pour les travaux forestiers. Que ce soit pour chercher à manger, pour attirer un partenaire ou pour creuser leurs nids, ils tapent à grands coups sur les troncs. Efficace… mais pas très discret. Les petits ouvriers laissent derrière eux de nombreuses traces de leurs chantiers. Copeaux de bois au sol, trous de toutes tailles ou restes de nourriture révèlent au promeneur attentif les habitudes des menuisiers à plumes.

Bonne nouvelle : dans nos régions, les pics sont visibles presque partout où il y a des arbres. Les hautes futaies de hêtres et d’épicéas abritent le pic noir, géant de la famille. Côté campagne, c’est le pic vert au costume coloré qu’on peut apercevoir entre les haies ou dans le jardin. Les forêts de chênes ont la préférence du discret pic mar. Quant au pic épeiche, le plus répandu de tous, il se plaît dans le moindre coin de bois et jusque dans certains parcs urbains.

Où que vous viviez, un de ces perce-bois est sans doute installé à proximité. Et si vous alliez en chercher la preuve ?

Cherchez les indices de présence de pics

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Et encore…

• On entend les pics plus souvent qu’on ne les voit. Saurez-vous reconnaître le piec nerveux du pic épeiche, le kyee kyee kyee nasillard du pic mar, le kiu-kiu-kiu moqueur du pic vert ou le tiuuuu plaintif du pic noir ?
• D’autres espèces de pics habitent nos régions, mais elles sont rares ou discrètes.
• Chouettes, loirs, frelons… De nombreux animaux peuvent squatter les loges des oiseaux tambourineurs.

Règle d’or

• La saison de reproduction des pics débute dès mars, restez à distance des loges pour ne pas les perturber.

Les 4 pics les plus communs de nos forêts

© Jean Chevallier © Jean Chevallier © Jean Chevallier © Jean Chevallier