Nos conseils pour assister au brame

Écouter

Durant cette période de vulnérabilité pour les cerfs, il vaut mieux tendre l’oreille plutôt que de chercher à les voir de près. Placez-vous en hauteur et écoutez le spectacle. Essayez de repérer d’où viennent les sons (parfois appelés raires) des différents spécimens qui se répondent. Privilégiez les soirs où la météo est bonne pour éviter que la pluie ou le vent rendent les brames moins audibles.

Regarder

Privilégiez les soirs de pleine lune pour profiter de ces instants sous le ciel étoilé et mieux distinguer les animaux au loin. Munissez-vous de jumelles ou d’une longue-vue et placez-vous en hauteur, sur une colline, par exemple. Scrutez les lisières de boisements et les trouées forestières. Si vous êtes en montagne, essayez de repérer les silhouettes des animaux en ombres chinoises qui se détachent sur les crêtes.

Respecter

Que vous soyez en France, en Suisse ou en Belgique, la réglementation locale varie. Certaines zones peuvent être interdites au public. Renseignez-vous afin de ne pas être verbalisé... mais aussi pour votre propre sécurité ! Des actions de chasse peuvent se dérouler à proximité.

Sentir

Afin de ne pas déranger, habillez-vous avec des tenues ternes préalablement lavées avec une lessive neutre et ne vous parfumez pas. Essayez de vous placer contre le vent ou derrière un obstacle. Le mieux est de ne pas amener votre chien, même en laisse.

Toucher

Ne recherchez surtout pas le contact avec les animaux : en cette période les cerfs sont dopés à la testostérone et peuvent se montrer agressifs. Cela peut aussi nuire au bon déroulement de la reproduction.

Photographier

Si vous voulez tirer le portrait des cervidés, voici quelques conseils supplémentaires. Repérez les indices de présence (crottes, terre retournée) durant la journée et placez-vous en affût bien camouflé, dès la fin d’après-midi ou le matin lorsqu’il fait encore nuit. Attendez que les cerfs sortent et ne les approchez pas, même s’ils n’ont pas l’air farouches. Privilégiez un endroit ou vous pourrez repartir facilement sans déranger. Il arrive que les cerfs décident de se coucher, voire de s’endormir à découvert sur une place de brame.

Se faire accompagner

Les associations naturalistes proposent souvent des sorties de groupe. Les parcs et réserves naturelles peuvent aussi organiser ce type d’événement. Souvent menées par un guide, ces excursions vous permettront d’apprendre tout en minimisant le dérangement. En effet, mieux vaut un petit groupe silencieux que plusieurs personnes qui viennent écouter le brame indépendamment et à différents moments.

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À lire

Atlas des ongulés

Outil indispensable de synthèse et de connaissances sur les ongulés et lagomorphes de France, cet ouvrage porte une attention particulière et précise sur les cerfs à travers une monographie spécifique. Un atlas coordonné par le CNRS, l’OFB, le MNHN et la SFEPM. Atlas des mammifères sauvages de France, volume 2 : Ongulés et Lagomorphes. MNHN et SFEPM, 2021.

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À voir

Le retour du roi

Le grand cerf est de retour... jusqu’aux portes de Genève. Suivons la piste de cet être de légende dans les brumes du petit matin. Mais peut-on vraiment cohabiter avec cet ongulé dans nos forêts jardinées et à deux pas de nos villes ? Réponses avec une conteuse pétillante, un cinéaste tout terrain et un expert du mammifère. Disponible sur Salamandre TV.

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À écouter

Brames regroupe une série d’enregis-trements sur le thème du brame du cerf élaphe, collectés dans différents massifs forestiers de France entre 2011 et 2023. Ce sont des phonographies à forte coloration naturaliste réalisées et/ou rassemblées par l’audio naturaliste.

Marc Namblard. Immersion garantie !

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Naissance d’un cerf en timelapse

Pour une planche comparative entre le cerf et le chevreuil, la Revue Salamandre a fait appel au talent de l’illustrateur naturaliste Marco Preziosi. Vidéo en coulisses.